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Ferrari…au point mort
Un film que j’attendais avec impatience, un peu comme les pilotes prêts à s’élancer sur le légendaire circuit de Monza. Hélas, trois fois hélas.
Le film semble emprunté, un peu comme un costume trop large, mal taillé. Les rôles principaux sont tous tenus par des stars, aucune d’entre elles n’est italienne. Cela renforce très certainement la distance qui s’installe avec le public. Difficile de s’identifier à tous ces personnages qui s’expriment en anglais. L’accent est mis dès le début du long métrage sur la double vie (publique) du Commandatore qui avait une deuxième famille, avec qui il passait beaucoup de temps quand il ne travaillait pas sur ses moteurs de voitures de course. Peu de scènes de courses dans les 45 premières minutes, on se dit qu’il y a un cahier des charges en lieu et place du scénario et que le réalisateur-faiseur coche les cases une après l’autre…sans émotions, sans brio.
On a connu Michael Mann plus inspiré. J’ai peiné à voir ce que le réalisateur avait cherché à montrer, quel message il avait envie de faire passer. Je cherche encore pour être tout fait honnête. Déception, face à cette sortie de route.
